Résumé :

Un paysage tel que le voient nos yeux d’humains : au premier plan, des fleurs et une course poursuite d’animaux ; au centre, un bassin ; au loin, une montgolfière, et de chaque côté, des immeubles et une hêtraie. Que verraient un mammifère, un oiseau, un insecte, un reptile placés devant ce décor ? Le chat ne voit que du bleu, du vert et du jaune, pas de rouge ; il est dichromate. Le cheval perçoit sur les côtés une girafe et des allées que l’homme ne peut voir avec son champ visuel limité à 180° : le sien est de 350°. L’aigle repère un lapin à un kilomètre. Le serpent voit tout flou. L’abeille a une vision mosaïque.

Caractères :

Le documentaire grand format s’ouvre sur un descriptif de l’œil, caméra biologique, qui donne aux êtres vivants une perception visuelle plus ou moins performante en termes de champ, d’acuité, de luminosité, de détection du mouvement. Chacune de ces caractéristiques, repérée par un pictogramme, est développée ensuite à l’envers du rabat en forme de masque posé sur la tête de l’animal. En fin d’ouvrage une planche récapitule les visions du paysage par les 20 animaux étudiés. L’auteur, déjà remarqué pour son magnifique Livre des terres imaginées, s’est basé sur des travaux scientifiques, non sans faire jouer son imagination, parce qu’on ne sait pas encore tout ce qui se passe dans la tête des animaux.